Le partage des richesses : c’est maintenant !

Alors que des négociations particulièrement importantes vont s’ouvrir prochainement (salaires 2024 et intéressement pour 3 ans), alors que les bénéfices de l’entreprise continuent de progresser, la CFDT ASF renouvelle sa demande d’un réel partage des richesses générées par notre travail.

Le dernier rapport Oxfam sur les inégalités salariales en France est sans équivoque : l’écart de rémunération entre salariés et dirigeants n’a jamais été aussi important. Écart jugé même d’abyssal par l’ONG concernant les entreprises du CAC 40.

Que seuls les cadres dirigeants de notre entreprise bénéficient des fruits du travail collectif n’est plus tenable ! Et qu’on ne nous dise pas qu’il y a la Participation qui permet de partager les richesses (c’est une obligation d’en distribuer, et elle repose sur un calcul légal) ! Non, ici on parle de réelle revalorisation des salaires (et pas seulement au niveau de l’inflation) et de primes.

=> La CFDT ASF agit en cohérence avec ce qu’elle demande !
Le 13 octobre dernier, nous avons déposé un préavis de grève et participé à la grande manifestation pour la défense du pouvoir d’achat. D’autres font de beaux courriers revendicatifs (des belles listes au père Noël) mais n’ont pas déposé de préavis et signent des accords (QVCT) vides de contenus, qui nous bloquent pour trois ans sur toutes nos demandes, et qui servent la Direction en termes d’affichage.

=> La CFDT ASF agit en cohérence avec l’action de la CFDT au niveau national.
Lors de la Conférence sociale d’octobre, notre Confédération a demandé une meilleure répartition de la richesse produite et une relance de la promotion sociale. Cela pèse aussi vu le poids de la CFDT (1er syndicat de France).

=> Enfin, la CFDT ASF agit aussi en cohérence avec les demandes du gouvernement qui intime les grandes entreprises à partager la richesse (prime de partage de la valeur en cas de bénéfices exceptionnels, et désormais : augmentation de la participation quand il y a rachats d’actions par l’entreprise elle-même).

Ces demandes s’inscrivent dans un contexte général d’inflation obligeant notre entreprise a un peu de décence vis-à-vis de ses salariés.

En 2022, année record pour des nombreuses grandes entreprises françaises en termes de bénéfices, des groupes du CAC 40 auxquels on peut légitimement se comparer, ont eu un peu plus de respect envers leurs salariés en versant jusqu’à 2 primes de partage de la valeur dans l’année et en proposant des hausses répétées de salaire pour atteindre 10% en moyenne sur 2022 (cf : LVMH et Total)

Plus la CFDT ASF sera forte, plus elle pourra peser pour un réel partage juste, équitable, normal, de la valeur, et nous avons des propositions concrètes pour y arriver.

Pour aller plus loin :

CFDTAdmin

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