Sexe : ASF est encore loin de ses ambitions sur ce sujet et recule encore en 2024 sur certains indicateurs clés*.
- Cadres
En dépit de nombreuses actions impulsées par la direction, le pourcentage des femmes cadres avait baissé en 2023 pour s‘établir à 33,10 % contre 35,15 % en 2022. Ce qui peut interroger sur l’efficacité de actions…
(Source : Projet Rapport Diversité, Egalité des Chances et Emploi des Travailleurs Handicapés 2023– ASF)
- Cadres dirigeants
Déjà relativement faible, le pourcentage de femmes parmi les cadres dirigeants de l’entreprise continue de baisser en 2024.- Seul 34% de femmes parmi les cadres dirigeants
- Seul 30% de femmes parmi les membres des instances dirigeantes
(Source : Index Egalité Femmes/Hommes 2024)
Activité syndicale : ASF fonctionne aujourd’hui sans accord de dialogue social et sans aucun règlement intérieur dans les 6 établissements d’entreprise ainsi qu’au niveau central.
Le ressenti des salariés vis-vis de l’engagement syndical est perçu encore comme un frein dans sa carrière professionnelle avec aucun engagement significatif pris par la direction pour valoriser les parcours syndicaux.
Âge : l’enquête 2024 montre (comme les années précédentes) que le ressenti sur cette discrimination est fort dans notre entreprise. Sentiment de relégation, d’être mise à l’écart… Passé un certain âge, de nombreux salariés ne se sentent plus considérés comme ils le devraient, s’estimant même « en danger » vis-à-vis de leur emploi. L’entreprise semble l’ignorer et n’engage aucune action dans ce domaine.
Dans ces conditions, on peut légitimement se demander à quoi servent les enquêtes diversité si c’est pour ne pas en tenir compte.
Parmi les quelques pistes de réflexion à aborder lors de cette négociation, nous pouvons notamment citer : la mise en place d’un dispositif proche aidant, l’instauration d’un congé menstruel, de nouvelles autorisations d’absences rémunérées en cas d’interruption volontaire de grossesse/fausse couche ou bien de procréation médicalement assistée…
L’AFNOR propose ainsi aux entreprises ambitieuses sur le sujet**, en complément du label diversité, un label égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, gage de bonnes pratiques et d’exemplarité en la matière.
Cela serait un beau défi à relever pour notre Direction des Ressources Humaines, prouvant de ce fait que le mot d’ordre « Tous engagés » n’est pas un simple étendard dépourvu de sens, brandi à travers une énième campagne de communication interne.
La CFDT sera quoiqu’il arrive, une nouvelle fois au rendez-vous de cette négociation au combien structurante de nos politiques d’entreprise.